C’est quoi la migration d’un ERP ?
La migration d’un ERP désigne le processus qui consiste à passer d’un ancien système de gestion. Souvent installé sur site, limité, coûteux à maintenir ou arrivé en fin de support vers un ERP plus moderne, généralement cloud, plus sécurisé et mieux intégré aux outils actuels.
Il ne s’agit pas simplement d’installer un nouveau logiciel : migrer un ERP signifie transférer les données, revoir les processus, moderniser les workflows, refondre les règles de gestion et accompagner les utilisateurs vers un nouvel environnement plus performant.
En 2026, la migration d’un ERP est devenue un véritable levier d’optimisation et non une simple opération technique.
Pourquoi les entreprises migrent-elles ?
Les entreprises qui utilisent encore des ERP traditionnels , souvent installés sur site, difficiles à mettre à jour. Aussi dépendants de développements spécifiques , se heurtent à des limites techniques, financières et organisationnelles importantes. En 2026, la migration d’un ERP historique vers Business Central, la solution cloud moderne de Microsoft, n’est plus un simple projet informatique : c’est une transformation stratégique qui impacte l’ensemble des processus, la qualité des données, l’expérience utilisateur et même la manière dont l’entreprise pilote sa performance au quotidien.
Comprendre les enjeux d’une migration d’un ERP vers Business Central
La migration d’un ERP traditionnel est généralement motivée par des besoins croissants de modernisation. Les entreprises recherchent une solution capable d’offrir une meilleure fluidité opérationnelle, une automatisation avancée, une intégration native avec Microsoft 365, ainsi qu’une vision financière et opérationnelle plus fiable. Business Central offre cet avantage grâce à son architecture cloud, à son écosystème riche (Power BI, Teams, Outlook, Azure) et à son IA intégrée (Copilot).
L’objectif n’est pas seulement de remplacer un outil ancien, mais d’améliorer la façon dont les équipes travaillent, collaborent et accèdent à l’information. La migration devient ainsi un projet d’efficacité globale, et non un simple changement de logiciel.
Les étapes clés d’une migration d’un ERP vers Business Central
Étape 1 : Analyse de l’existant et cadrage du périmètre
La première phase d’une migration d’un ERP vers Business Central consiste à analyser l’outil en place. Cela consite en : modules réellement utilisés, dépendances, personnalisations, connecteurs, processus métier, quantité et qualité des données. Ce diagnostic met en lumière ce qui doit être conservé, repensé ou abandonné.
Le cadrage sert ensuite à définir le périmètre fonctionnel du futur système : ce que Business Central doit couvrir en priorité, les modules à activer, les accès utilisateurs et les règles de gestion à standardiser. Plus le cadrage est précis, plus la migration sera fluide, maîtrisée et conforme aux besoins métiers.
Étape 2 : Préparation des données et stratégie de reprise
Une migration d’un ERP vers Business Central implique un travail interne important sur la donnée. Il devient nécessaire d’assainir les bases existantes, d’éliminer les doublons. Ainsi de corriger les incohérences comptables ou logistiques, de normaliser les références produits et les nomenclatures.
Une stratégie de reprise est ensuite construite pour déterminer quelles données reprendre (historiques, encours, écritures, documents), comment les structurer, et à quel moment effectuer les chargements. Cette étape conditionne la fiabilité du système cible et évite de transporter les erreurs du passé vers un environnement plus moderne.
Étape 3 : Paramétrage fonctionnel et adaptation des processus
Une fois les données prêtes, Business Central est configuré selon les besoins fonctionnels définis lors du cadrage. Les règles comptables, les dimensions analytiques, les workflows d’approbation, les règles d’inventaire, la tarification, les circuits d’achat ou encore les processus de vente sont ajustés pour refléter les réalités opérationnelles.
L’un des intérêts majeurs de Business Central est sa capacité à couvrir un large périmètre standard.Ce qui limite les besoins en développement spécifique. La migration devient alors l’occasion de simplifier, d’unifier et de moderniser les processus internes.
Étape 4 : Intégration à Microsoft 365 et automatisation
La réussite d’une migration d’un ERP vers Business Central repose aussi sur son intégration dans l’écosystème Microsoft. Teams devient une plateforme de validation et de collaboration, Outlook un point d’entrée pour les interactions clients et fournisseurs, Power BI un outil de pilotage financier et analytique, et Copilot un assistant intelligent qui optimise la saisie et l’analyse.
Cette interconnexion transforme Business Central en un système central qui communique avec tous les outils du quotidien, réduisant ainsi les ruptures de flux et les manipulations manuelles.
Étape 5 : Tests, recette et mise en production progressive
Aucun projet de migration d’un ERP ne peut aboutir sans une phase de tests approfondie. Les équipes métiers vérifient que les processus fonctionnent comme prévu, que les données sont cohérentes et que les automatismes produisent les résultats attendus.
Les scénarios de tests couvrent les cycles achats, ventes, stocks, finance et production. Selon le périmètre retenu. Une fois validés, la mise en production peut être faite en une seule bascule ou de manière progressive, en fonction du niveau de risque et de la structure de l’entreprise. L’objectif est de garantir la continuité d’activité tout en assurant une transition fluide.
Risques fréquents lors d’une migration d’un ERP vers Business Central
Une migration mal préparée peut entraîner plusieurs difficultés. Parmi les risques les plus fréquents, on retrouve :
- La sous-estimation de la complexité des données historiques, qui peut provoquer des incohérences et perturber les premières clôtures comptables.
- Les résistances internes au changement, particulièrement lorsque les équipes n’ont pas été impliquées dès le début du projet ou n’ont pas été suffisamment formées.
- La dépendance aux anciens développements spécifiques, qui peut bloquer ou complexifier la migration si l’entreprise n’adopte pas une stratégie de standardisation claire.
- L’absence de gouvernance et de jalons précis, pouvant entraîner des retards, des surcoûts et une perte de maîtrise du projet.
Ces risques ne sont pas une fatalité . Ils deviennent parfaitement gérables dès lors que l’entreprise suit une méthodologie structurée. Aussi s’appuie sur un partenaire expérimenté dans la migration d’un ERP vers Business Central.
Bonnes pratiques pour réussir la migration d’un ERP
La réussite repose d’abord sur une gouvernance claire : un sponsor engagé, des key users impliqués et un chef de projet dédié. Il est essentiel d’adopter une logique “standard-first”. En exploitant les fonctionnalités natives de Business Central avant de recourir à des personnalisations. La communication interne doit accompagner chaque étape pour favoriser l’adhésion des utilisateurs. La qualité des données doit être encadrée par des règles claires et des validations successives. Enfin, le choix d’un partenaire certifié Microsoft apporte un gain de temps, de maîtrise et de sécurité. Tous cela grâce à une expertise éprouvée des migrations d’ERP complexes.
Moderniser, simplifier et fiabiliser le système d’information
La migration d’un ERP traditionnel vers Business Central est une opportunité stratégique pour moderniser l’entreprise. Ainsi pour fiabiliser ses données, fluidifier ses opérations et adopter un environnement entièrement connecté à Microsoft 365.
Bien menée, elle se traduit par une meilleure productivité, une réduction des coûts IT, une automatisation accrue et une capacité de pilotage en temps réel.
Business Central ne remplace pas seulement un logiciel vieillissant : il devient le cœur d’un système d’information moderne, évolutif et tourné vers la performance.
